La Gouttière

gouttiere gouttiere

Le Lean est avant tout un état d’esprit

S’il est difficile de définir ce qui est Lean, il est
nettement plus facile de définir ce qui ne l’est pas.

Le monde qui nous entoure regorge d’exemples qui ne sont
pas Lean et dont nous n’avons pas toujours conscience.

 

La gouttière classique

 

gouttiere

 

Pas vraiment Lean

 

Son travail est de collecter l’eau ruisselante du toit pour ensuite la relâcher … dans la “nature”

 

C’est ce que l’on appelle “le 8 ième Muda” (gaspillage)

 

C’est l’inexploitation des opportunités (l’intelligence inutilisée des collaborateurs, une chance qui s’offre à nous et que nous ne saisissons pas, etc.).

 

Le récupérateur d’eau

 

recuperateur

 

+ Lean

 

Le petit récupérateur (quelques centaines de litres) permet d’utiliser l’eau de pluie pour arroser son jardin.

Je suis convaincu que nos salades préfèrent cette eau non calcaire et non traitée au Chlore.

Mon porte-monnaie, aussi. Il est quand même dommage d’arroser son potager avec de l’eau potable et payante, alors qu’on peut le faire avec cette eau gratuite qui tombe du ciel.

 

Pour information, un tel récupérateur est amorti entre 2 et 5 ans. S’il n’est pas maltraité, ce genre de produit peut durer au moins une vingtaine d’années. Outre la première considération qui est écologique, il génère aussi un petit bénéfice financier.

Et comme on dit : “Par les temps qui courent,… tout est bon à prendre !!!

 

Allez, faisons-nous un petit plaisir … 😉

 

gouttiere-Buster Simpson Seattle

Œuvres de Buster Simpson à Seattle (USA)

Gouttiere Kunsthopassage Building - Dresde

Kunsthopassage Building à Dresde (Allemagne)

Gouttiere Banksy

Œuvre attribuée à l’artiste d’art urbain Bansky à Hackney – (Londres,UK)

 

Merci à l’équipe du blog Neomansland pour leur article Pimp my gouttières ! , et pour m’avoir fait découvrir ces beaux clichés et ces fabuleux artistes … j’adore

 

 

Et vous, connaissez-vous d’autres exemples du quotidien qui ne soient pas Lean ?

 

 

6 Commentaires

  1. Ah oui, c’est cela qu’on appelle Lean, ben, il est temps de le partager à tout le monde!

    • Bonjour « Artling » et merci pour votre commentaire.

      Déjà dans son rapport d’octobre 2006, le cabinet McKinsey préconisait une grande initiative Lean en France portée par tous les acteurs économiques du pays.

      Le choses progressent doucement (on est en France 😉 faudrait pas l’oublier), mais elles progressent.

      Personnellement, je pense que l’avenir du Lean est dans les PMEs et réciproquement que l’avenir des PMEs est le Lean.

      Bien cordialement,

      Eric

  2. Bonsoir Eric,
    Très sympa ton article sur les gouttières et en + du Lean, on a la démonstration de comment faire beau avec du laid.
    Quand à la récupération d’eau, on peut aller plus loin en enterrant des citernes de récupération d’eau et qui servent de réserve pour les toilettes voire les lessives sans un gros investissement de base.
    A bientôt,
    Elisabeth

    • Bonjour Elisabeth,

      merci pour ton commentaire.

      J’avais effectivement pensé développer un peu plus dans cette direction. Mais j’ai lu un article disant que les gros récupérateurs d’eau enterrés qui servent à alimenter les toilettes et la machine à laver sont une fausse bonne idée.

      D’un point de vue écologique, rien à dire. Mais le coût global d’une telle installation (cuve, terrassement, circuit d’eau parallèle, pompes, etc.) n’est quasiment jamais amorti au regard du prix du mètre cube d’eau. Ou alors au bout de 20 ou 30 ans … et comme ente temps, il faut renouveler une partie du matériel (comme par exemple la pompe) …

      De plus laver son linge avec une eau qui a ruisselé sur le toit (et traversé la pollution atmosphérique, si on habite en ville), ce n’est pas top. Dès lors, si la cuve enterrée n’alimente plus que l’arrosage et les WC, l’amortissement est encore plus long …

      En conclusion, une petite installation simple sous la gouttière, oui, une grosse cuve enterrée, à voir, mais peu probable.

      A bientôt,

      Eric

  3. Quel bonheur d’avoir découvert « au fildulean ». A 48 ans j’ai entrepris une formation Méthodes qui m’a amené à effectuer un stage en entreprise.
    Loin des grosses SA et entreprises ayant un service méthodes bien en place, c’est une entreprise familiale d’Auvergne que j’ai su séduire car dans mon CV apparaissait « 5S ». Le gérant me reçoit dans la minute. Pas de service méthodes, mais une volonté « lean » indéniable. Il ne manquait que la mise en place du plus bel outil qui soit pour évoluer mieux et plus vite. Au cours de la formation, les « 5S » ont étés survolés à très haute altitudes, mais tout ce qui peux y être directement rattaché plus approfondi. J’ai donc été dans l’obligation de chercher non le principe, mais les façons d’imposer la méthode. Beaucoup de travail et au final, un outil vivant mis en place avec un « mouvement perpétuel ». J’avais estimé la maturité du produit au bout de 2-3 ans. 20 mois ont passés et les « 5S » sont bien vivants, et subissent des améliorations. (Taille de l’entreprise: 14 personnes !!). Je suis vraiment très fière d’avoir réussi à imposer les changements aussi vite. Et je suis bien de cet avis: le lean c’est l’avenir des ptits. Et les 5S peut-être le mien car je compte bien dessus pour gagner un peu ma vie en free lance (50 ans, c’est mort pour une embauche).
    Merci encore pour « aufildulean »
    Etienne Cloix.

    • Bonjour Etienne,

      je vous remercie pour votre commentaire et vos encouragements.

      Ensuite, je tiens à vous féliciter pour votre prouesse. Laquelle ? Faire du « vrai » 5S, c’est à dire jusqu’au 5ième S. Vous nous dites qu’après 20 mois les 5S continuent à vivre et subissent des améliorations, c’est super!

      Cela m’arrive aussi, mais pas autant que je le voudrais. Parfois le 5ième S est bien compris, parfois pas (et j’y suis pour quelque chose, dans un sens comme dans l’autre). Je viens encore de le vérifier dans une belle entreprise en région parisienne. Nous avons fait le chantier en début d’année et depuis, la « photo » n’a pas bougé (même si la situation ne s’est pas dégradée). Heureusement, je dois les revoir sur ce sujet … (j’avais anticipé).

      J’ai aussi en tête des exemples où le personnel s’est tellement approprié les 5S, que non seulement il les font vivre, mais en plus ils n’y font plus attention. C’est complètement intégré dans leur façon de travailler.

      Alors est-ce que la taille de l’entreprise est un facteur de réussite? Je commence à le croire pour une raison simple. L’important n’est pas vraiment la taille de l’entreprise, mais l’implication du top management. Or dans les petites structures (comme celle dont vous parlez), le patron il est « là ». Il descend souvent dans l’atelier et les ouvriers le voient. Si lui fait attention au 5S, alors ses gars les prendront « au sérieux ». Il ne se passe pas une intervention sans que je prononce cette phrase à propos de l’implication du management « Si c’est important pour mon « chef », c’est important pour moi ».

      Enfin, je voulais vous souhaiter bonne chance pour votre nouvelle vie professionnelle. Vous verrez, Freelance ce n’est pas toujours facile, mais lorsque vous faites quelque chose qui vous passionne, ça aide beaucoup … et cela fini par « payer » (plus souvent au sens figuré qu’au sen propre au départ 😉 )

      Bien cordialement,

      Eric

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

17 + vingt =