Le sac à main des filles

Femme avec sac a mainFemme avec sac a main

 

Le Lean est avant tout un état d’esprit

 

S’il est difficile de définir ce qui est Lean, il est
nettement plus facile de définir ce qui ne l’est pas.

Le monde qui nous entoure regorge d’exemples qui ne sont
pas Lean et dont nous n’avons pas toujours conscience.

 

 

 

Le sac à main classique

 

Femme avec sac a main

 

 

Pas Lean

C’est un véritable fourre-tout dont le poids est aussi imposant
que la plupart des objets qu’il contient sont inutiles

C’est le royaume du JACO
(Juste Au Cas Où)

 

Il m’a toujours fasciné. Pourquoi ?lapin-chapeau-magie

Parce qu’il est magique !!!

De l’extérieur il fait 40 cm de haut. Mais … avez-vous remarqué que lorsqu’on cherche quelque chose à l’intérieur, il fait au moins 80 cm de profondeur ?!!!

 

On ne trouve jamais ce que l’on cherche au moment où on le cherche.

C’est un perpétuel “générateur d’énervement” !!!

 

Le mini sac à main de type “Baise-en-ville”

 

MINI-SAC-FEMME

 

 

Lean

Pourquoi est-il plus Lean que le sac classique ?

C’est bien simple.

On ne peut rien y mettre dedans!!!

Dès lors, cela vous oblige, les filles, à n’y mettre que l’essentiel (essentiel dont je me garderai bien ici de faire la liste par peur d’infinis reproches de la part de la gent féminine 😉 )

 

 

Explication

 

Pas besoin d’explications complémentaires, les photos parlent d’elles-mêmes. N’est-ce pas les gars … 😉

Emoticone tire langue

 

Non les filles, cet article n’est pas sexiste … il est FACTUEL !!!

 

Pas d’accord avec moi …

… laissez-moi un commentaire … 🙂

 

 

8 Commentaires

  1. Bonjour Eric,

    Je suis en phase à 100% avec ton article, et c’est ce que j’ai déjà évoqué auprès de ma chère et tendre « Ton sac à main n’est pas LEAN »!, comme tous, je n’y trouve jamais rien! Et comme nous disons souvent en tant que Lean Thinkers: ; cela fonctionne seulement, et seulement si la place est réellement bien organisée!!

    • Bonjour Pascal,

      je te remercie pour ton commentaire.

      En revanche, je te trouve bien téméraire. Les rare fois où j’ai évoqué le sujet avec « ma chère et tendre », elle n’était plus ni « chère », ni « tendre ».

      J’ai envoyé cet article volontairement provocateur aux « filles » qui me sont proches. Je n’ai eu qu’un retour seul retour de flamme pour le moment, mais je sens que la riposte se prépare … le calme avant la tempête.

      Mais j’enfonce le clou et te donne raison. Il faudrait faire un 5S dans le sac à main de ces dames … 😉

      Cordialement,

      Eric 🙂 🙂

  2. Eric,
    Une démonstration qui montre effectivement que le lean n’est pas qu’une démarche professionnelle. Comme tu le dis, c’est un mode de pensée et quand tu l’as développé, nombreux sont les exemples dans la vie de tous les jours: Pourquoi souhaite t’on avoir toujours plus d’espace, une plus grande maison, plus d’armoires de rangements…..

    Dans les discussions autour du lean, nous parlons beaucoup du lean management, de la pensée ( clé de la réussite dans l’engagement du « lean » et dans l’excellence industrielle, j’en suis convaincu), des processus, des démarches, des outils, du lean manufacturing et j’ai l’impression que le lean Engineering est moins développé.

    Effectivement, le Lean Design ( design to cost, design to value….), qui est un des nombreux arbres cachés du TPS ( nb: on peut prendre des bouts de bonnes pratiques mais ce qui fait la force de TOYOTA, c’est bien son système global) est entre autre une source de pérennité, d’excellence, d’amélioration des conditions de travail (en interne: Groupe/Directions pluridisciplinaires autour d’un même objectif : Etudes, Fabrication, Maintenance, logistique, marketing… et en externe: avec les fournisseurs et le client final), de coup d’avance et de rentabilité.

    Peux tu nous donner ton expertise sur la définition, les étapes clés de la démarche, les facteurs clés de réussite, les péchés capitaux, les KPI de performance et les enjeux.

    Merci

    • Bonjour « cb »,

      je vous remercie pour votre commentaire.

      Vous avez tout à fait raison de souligner que l’on parle surtout du Lean Manufacturing et du Lean Management.

      Il y a surement un effet de mode … et en ce moment, il est de bon ton d’utiliser Lean Management … cela fait plus « classe », ou plus anglo-saxon, ou que sais-je encore …

      Et puis, il y a les dérivés. Le Lean Office, le Lean Enginerring, Lean Design, Lean Healthcare, Lean Banking, Lean ci, Lean là. On fait du Lean partout, comme par exemple dans les assurances, dans la fonction publique (enfin pas encore en France, faut pas pousser qd même 😉 ) et la construction…

      Est-ce utile ? Oui et non.

      Oui, car « les Leans » appliqués dans un bureau, dans un hôpital, une banque, ou un département R&D revêtent « habits » différents. Cela permet aussi en un mot de voir dans quel « environnement » on travaille.

      Non, car les principes fondamentaux restent toujours les mêmes. Si ces derniers ne sont pas compris, que ce soit dans un bureau, dans atelier ou une clinique, cela restera du Canada Lean.

      Aussi, et d’une manière générale, je préfère parler de Lean.

      De plus, je vous remercie de flatter mon égo en évoquant « mon expertise », mais comme tout bon Lean thinker, je me perçois comme un « Lean débutant » (j’espère que vous comprenez ce que je veux dire).

      Par exemple, de par mon expérience et mes goûts, je suis plutôt orienté production (donc Manufacturing) et dans des environnements PMEs ou ETIs. Je suis certain que vous auriez beaucoup de choses à m’apprendre en Lean Engineering …

      Enfin pour répondre à votre question, je n’ai pas de recette à vous donner. Chaque entreprise doit effectuer sa « conversion » et chaque « voyage Lean » est différent. En revanche, ce que je constate très souvent sur le terrain, c’est :

      – Si la direction du site n’est pas un minimum intéressée par le Lean, alors rien n’évoluera vraiment et on appliquera les outils du Lean dans un esprit Tayloriste. Donc facteur clé de réussite: Implication et support fort de la direction.

      La qualité « intrinsèque » (pilier Jidoka), est souvent négligée au profit de la productivité (piler Just à Temps). C’est une grosse erreur très fréquente. La non qualité génère en partie les 3 M : le Muri (que je traduirais par « surcharge »), Mura qui est la variabilité et le Muda qui est le Gaspillage. Par ailleurs, de mon point de vue, une entreprise sur la voie du Lean est une entreprise « apprenante ». Enfin, je me rends souvent compte sur le terrain, que le client « final » (celui qui achète) est plus souvent vu comme un emmerdeur, que comme un partenaire.
      Donc péchés capitaux, négliger l’aspect qualité, sous-exploiter les capacités / les potentiels de son personnel et l’absence du client « dans la tête des gars ».

      – Pour la démarche, les Japonais préconisent de partir des 5S. Ils ont raison. Néanmoins, « tous les chemins mènent au Lean ». En fait, quel que soit le « bout » par lequel on le prend, inévitablement nous reviendrons aux principes de base du Lean. On tire un bout de laine et progressivement la pelote se déroule. Donc pour la démarche …
      Perso, cela passe par une prise de conscience à savoir « apprendre à voir« .

      – Le Lead Time (temps de traversée), la productivité globale (et surtout pas locale), le niveau de qualité (rebuts, retouches, coûts réels des non conformités) sont les KPI qui vont impacter le triptyque QCD. Côté KPI, rien que du classique Lean …

      – Quant aux enjeux, ils sont simples : Survivre et trouver notre place dans un système global (oui je parle bien de mondialisation). Je reste convaincu que la France a un avenir industriel et que les PMEs en sont le vecteur.

      Christophe, j’espère que ces quelques lignes auront répondu un petit peu à vos attentes.

      Au plaisir de vous lire à nouveau.

      Bien cordialement,

      Eric

  3. Les sacs sont vraiment magnifiques,très pratiques et à la mode aussi

  4. Eric,
    En premier lieu, tu n’as rien à faire dans un sac de filles…..
    De 2, tu ne peux pas comprendre nos besoins….
    et de 3, il faut avouer que nous aimons bien notre joyeux B…
    et qu’un sac de fille ne serait plus digne de ce nom si il était rangé de façon rationnelle.
    Mais j’apprécie quand même ton aide sur ce sujet d’autant plus que mon sac est un sac à dos (y a plus de place !!!!) et que je peste dés que je cherche quelque chose.
    Bises,
    Elisabeth

    • Salut Elisabeth,

      merci pour ce commentaire.

      C’est vrai, les filles adorent leur sac … alors qu’elles sont les premières à pester lorsqu’elles y cherchent un objet.

      C’est certainement ce caractère si irrationnel et illogique qui perturbait tant M. Spock (Star Trek) lorsqu’il évoquait « les humains ».

      Mais nous, on vous connait les filles … et ça nous fait bien rigoler … d’autant que nous sommes les premiers à profiter de ces trésors ambulants que sont vos sacs à mains.
      En effet, lorsqu’on n’a pas envie de porter quelque chose, on vous demande de le prendre dans votre sac …

      Eric

  5. Les sacs à mains restent une tendance à cause de leur nécessité,en plus ils ne cessent d’évoluer dans le temps pour la satisfaction de la clientèle

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